Les citadins vivant à proximité d’espaces verts peuvent avoir un risque plus faible de mourir prématurément et ont tendance à rester jeunes.
C’est une étude récente de l’Institut de Barcelone pour la santé mondiale (ISGlobal) en Espagne, en collaboration avec la Colorado State University (CSU) et le World Health. Organisation (OMS), qui a découvert ce principe. Publiée dans The Lancet Planetary Health, l’étude a montré que l’augmentation des espaces verts en milieu urbain est liée à une réduction de la mortalité toutes causes confondues. Les chercheurs ont conclu que les recommandations visant à augmenter et à gérer les espaces verts devraient être considérées comme des interventions stratégiques de santé publique.
Espaces verts liés à un moindre risque de décès
Les chercheurs ont examiné neuf études longitudinales qui ont exploré la relation entre les espaces verts résidentiels et la mortalité. Les études ont rassemblé plus de huit millions de participants de sept pays, dont les États-Unis et le Canada. Les chercheurs ont regardé des images satellites pour mesurer la distance entre les maisons des participants et les espaces verts à proximité. Ils ont également étudié les dossiers de santé des participants.
Leurs résultats ont montré qu’une augmentation de la verdure autour des maisons est liée à une réduction du risque de décès prématuré et un facteur favorisant la jeunesse des tissus et la longévité.
Les espaces verts aident à améliorer la santé physique et mentale
La moitié de la population mondiale vit dans des villes où les espaces verts font souvent défaut. De nombreuses études suggèrent que vivre à proximité des espaces verts a des effets positifs sur la santé globale d’un individu. Ces effets comprennent des niveaux de stress plus faibles, une meilleure santé mentale et un risque réduit de problèmes de santé graves comme les maladies cardiovasculaires .
Les experts suggèrent que ces avantages peuvent être attribués à ce qu’offrent les espaces verts dans les villes surpeuplées. Par exemple, les parcs offrent un espace gratuit où les gens peuvent se détendre ou faire de l’exercice. Les complexes d’appartements et autres immeubles d’habitation urbains ont souvent peu ou pas d’espace pour les loisirs.
Les citadins sont plus sensibles à l’obésité et aux problèmes liés à l’obésité parce que leur régime alimentaire se compose d’aliments ultra-transformés ou de restauration rapide facilement disponibles. Donner aux gens un endroit convenable où ils peuvent faire de l’exercice ou faire des activités récréatives pourrait les aider à sortir de la voie de l’obésité.
De plus, une étude publiée récemment dans Scientific Reports a montré que les personnes qui passent au moins deux heures dans la nature par semaine sont plus susceptibles de déclarer des niveaux de santé et de bien-être plus élevés que les personnes qui passent moins ou pas du tout de temps dans la nature.
Ce constat est vrai même pour les personnes vivant dans des zones urbaines avec peu d’espaces verts, ce qui suggère que c’est le temps passé dans la nature qui est bénéfique pour un individu et pas seulement la proximité des espaces verts ou leur disponibilité.
Dans l’ensemble, les études existantes sur les espaces verts fournissent des preuves solides que les personnes qui vivent à proximité des espaces verts et passent du temps dans la nature bénéficient d’une meilleure santé globale que celles qui vivent dans des villes surpeuplées loin des espaces verts. Ces personnes restent jeunes plus longtemps.
Enlacer un arbre
Le simple fait de marcher longuement en forêt ou, mieux, d’enlacer un arbre permettrait, entre autres, de réduire le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, et de faire baisser la tension artérielle.
Enlacer un arbre pour aller mieux, c’est ce que préconise chaudement la sylvothérapie, ou thérapie par les arbres.
Simple à réaliser, l’immersion en pleine nature offrirait à celles et ceux qui la pratiquent régulièrement de véritables parenthèses bienfaitrices. Cette méthode, bonne pour la tête et le corps, séduit tout particulièrement les citadins en quête de bien-être et de mieux être.
Pour ses fervents promoteurs, la sylvothérapie apporte une harmonie physique et mentale durable. Entrer en communion avec les rois de la forêt pour se ressourcer permettrait en prime d’apaiser le mental, de gagner en sérénité grâce à la réduction du taux de cortisol (hormone du stress), de réduire la tension artérielle, le rythme cardiaque, et même de stimuler les défenses immunitaires. Rien que ça.
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